Traversées/Kimsooja : Landscape of Beings
Landscape of Beings 12 octobre 2019 jusqu'au 19 janvier 2020
Entrepôt
 
   

Tarif

Entrée libre
 

Landscape Of Beings au Confort Moderne est une proposition de Emma Lavigne, Emmanuelle de Montgazon et Kimsooja.
Commissaires associés : Yann Chevallier et Sarina Basta.

Landscape of Beings Groupe 0
Exposition
KS
 
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Pour Landscape of Beings, Kimsooja crée de nouvelles variations de plusieurs de ses œuvres, en les combinant et en les ré-interprétant à l’échelle du Confort Moderne. Les œuvres To Breathe (2019), Encounter - A Mirror Woman (2017), A Needle Woman (2009) et Mandala: Zone of Zero (2004-2010), peuvent être observées à la fois séparément et de manière conjointe, créant ainsi une représentation inédite de chacune d’elles et un ensemble cohérent à l’œuvre de Kimsooja commencée dès le début des années 80.

Kimsooja, artiste coréenne, new-yorkaise et nomade, tire l’origine de son travail du champ lexical du textile et du tissage. Sans pour autant incarner une déclinaison contemporaine du mythe de Pénélope, Kimsooja - qui se surnomme elle-même « A Needle Woman », « une femme aiguille » -, incarne davantage, en s’assimilant à l’aiguille, l’artiste qui unifie et relie différents morceaux de territoires. Dos à la caméra, le corps de l’artiste s’apparente à un axe, à une aiguille, créant une force opposée au flux de personnes passant à ses côtés.
Réitérant cette expérience à travers des grandes métropoles mondiales et des villes en conflits, des Etats-Unis au Nigéria, en passant par le Tchad ou encore Israël, jusqu’à Paris en 2009, Kimsooja définit, avec un esprit universel, les bases d’un monde commun à la fois global et local. Kimsooja traverse les questions diplomatiques comme elle traverse le monde, en transcendant les cultures et en imposant l’idée selon laquelle l’art n'est en rien une question de genre ou de nationalité.

Avec Landscape of Beings, chacune des œuvres associées selon différentes chronologies déjoue l’autorité du temps et la permanence des lieux. Leur mise en dialogue donne une importance à chacune d’entre elles et, à l’instar des rencontres et des territoires traversés, crée de nouvelles relations ; la question ne concerne alors plus ce qui rend ces œuvres et leurs publics si spécifiques, mais plutôt ce qu’ils partagent.