Free jazz du turfu |
IT-UK-DK-AUT |
|
Sur le marché des energy-drinks, ce sont les Monstres qui imposent l’insomnie. Ici, les monsters naissent d’une baisse de vigilance. Politique, The Sleep of Reason Produces Monsters ? Forcément un peu, puisqu’il s’agit de bon gros free. Très accueillant, cependant. Ce quartet insurrectionnel créé par Mariam Rezaei convoque l’élégance punk de l’improvisation singulière pour démonter les codes du jazz, du bruitisme, du hip-hop-technoïde. Histoire de créer son propre maelström sonore. TSORPM avance avec une fière énergie et de petits signes entre musicen·nes pour s’engager dans une aventure sonore commune. Paritaire et organique. Lettrée, aussi. Le quartet tire son nom d’une gravure de Francisco de Goya, dont le titre fait tristement écho à nos temps modernes et à leur besoin d’être gentiment secoués. C'est puissant, oui, mais d'un puissant léger. |