Des bancs du collège de Jarnac à un studio d'enregistrement de Chicago... Trajectoire rectiligne pour le power trio charentais Headcases. Une histoire qui débute en 1997 quand Pierre-Louis François (voix/guitare) et Mathieu Gazeau (batterie), deux mômes de 14 ans, étrennent la formule en duo. L'année suivante, ils trouvent le renfort de Laurent Paradot et sa basse. Les influences d'Headcases louchent clairement du côté rock US, dans le sillage de Nirvana qui attise leur curiosité pour les groupes des labels Sub Pop, Dischord ou Touch and Go. Très vite, ils digèrent cette culture grunge, noise, indie rock pour y insuffler leur propre personnalité, une couleur que l'on nommera "Jarnac Sound ».
Après un EP en 1999 et deux albums, Headcases s’envole, en 2006, vers les Etats-Unis, à Chicago pour enregistrer leur troisième album “Castaway but blessed”, sous la direction du producteur John Congleton. Sans fioriture et avec détermination, le résultat est puissant, d'une efficacité noisy terrible, parcouru d'émotions rageuses et douces à la fois.
Et 2024 marquera bien le retour d'Headcases dans le paysage rock français puisque, le 28 février, “Castaway but blessed” ressort, pour la première fois en vinyle, dans une version collector beige marbré noir. Une bonne nouvelle n'arrivant jamais seule, les Charentais retournent fin janvier en studio pour l'enregistrement de 2 nouveaux titres. Suivront quelques dates début 2024 pour confronter leurs titres à l'épreuve du live...