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Twilight zone. Joachim affichait dans son dernier disque en solo (Coax records, 2016) ses plans sur les comètes d’après la science. Dans un temps suspendu, où règnent le flou et les possibles. Sur cet album, un titre : Bass On The Unknown. Et dans cet inconnu, le contrebassiste glisse un son boisé à peine dupé par l’électronique utilisée. S’affrontent, pour rire, l’improvisation libre, une ambient stylée et le jazz dans ce qu’il a de moins discipliné. En solo live, les lignes de basses ont le même coffre, suivent les mêmes codes. Contrebassiste de Radiation 10, Jean-Louis et l’Imperial Quartet, entre autres, Joachim Florent fracture les codes et puise ainsi ce qu’il lui faudra pour dire la vérité de sa basse. Polie à la culture classique, rompue à l’expérimentation. 3, 2, 1… Ignition.
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