Bruisme #10 : Electric Vocuhila / The Bridge #2.5 / Epiphanies
Concert
Festival
samedi 26 juin 2021
Production Jazz à Poitiers

OUVERTURE DES PORTES 18H

DEBUT DES CONCERTS 18H45

EPIPHANIES
Confession intime
FR
Jean-Brice Godet  : clarinettes, dictaphone, radio
Concert sous casque !

Au début des années 80, Jonasz laissait des messages morts d’amour sur mini-cassettes. Au début des années 2020, Jean-Brice Godet enrôle, lui, dictaphones, radios et walkman au service de l’autofiction. Et de cette intimité révélée, joueuse, et hardie, naissent de païennes petites épiphanies, ces révélations qui pointent quand notre regard se pose sur une œuvre ou un paysage. Épiphanies, c’est aussi le titre de ce solo. Solo à écouter casqué. Pour être au plus proche du travail sonore et danser sur un ailleurs insoupçonné.
THE BRIDGE #2.5
Jumelage Infini
FR/USA
Ben Lamar Gay : cornet, voix, électronique - Sam Pluta : électronique - Sophie Agnel : piano -  Pascal Niggenkemper : contrebasse

Toujours bon de savoir faire le pont. Et The Bridge s’y entend à merveille. Pour ce nouvel ensemble, le projet transatlantique rétablit une fois de plus les liaisons rigoureuses entre musiciens français et chicagoans. Au-dessus des bouillonnements de l’Océan et de l’époque, au-delà de la théorie du ruissellement, The Bridge bâti solide. Sophie Agnel, Ben Lamar Gay, Pascal Niggenkemper et Sam Pluta passeront le gué ensemble. Eux, et les plusieurs de chacun. Chacun s’affairant par ailleurs à se démultiplier au cours de solos magnifiques. Leur réunion ne peut donc que présager de beaux jours. Loin d’être fériés.
Electric Vocuhila
Électricité De France
FR
 Maxime Bobo : sax alto, clavier & composition - Arthur Delaleu : guitare - François Rosenfeld:  basse & guitare - Etienne Ziemniak : batterie

Voilà un groupe capable de faire passer le Negresco pour une baraque à frites. Leur dernier disque, Palaces, n’était pas bling pour un sou mais restait nourri de grandes rasades de Tsapiky malgache et de Sebene from Congo. La musique livrée s’apparenterait à une sorte de rage tranquille, ardente à vous fendre le plexus. Cette énergie têtue est le vrai luxe du quartet. Electric Vocuhila s’éloigne de l’architecture colmanienne pour le bâti multiple. Et c’est beau. Ça vous colle la transe au bassin et des étincelles aux yeux. Et vice-versa.