Volta feedback, Yann Leguay
Yann Leguay 11 juin 2021 jusqu'au 01 juillet 2021
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Entrée libre
 

Utilisant la technique du haut-parleur à plasma, l'installation consiste en un arc électrique se produisant entre deux microphones se faisant face. Le courant haute tension est modulé par un fichier son et une voix émerge de l'arc. Le texte est issu d'une résidence radio réalisée avec le collectif ∏-node, dont les mots proviennent du bruit du réseau internet « écouté » par un logiciel de reconnaissance vocale puis lu par Jean-François Blanquet.
Au cours des dernières années, les travaux de Yann Leguay se sont concentrés sur l’histoire des médias et des interfaces en utilisant leurs mécanismes comme source d’inspiration. À mesure que la technologie évolue, la mécanique disparaît et se trouve remplacée par des composants électroniques toujours plus miniaturisés et ne fonctionnant plus qu’avec des charges électriques.
Le projet Volta offre une approche critique de cette évolution, visant à court-circuiter (littéralement et symboliquement) l'utilisation des interfaces. Volta révèle les affects que nous avons avec cette technologie, éveillant les fantômes et les croyances magiques envers la technique.
« Cette sculpture minimaliste mais apocalyptique est une démonstration directe et agressive de la puissance pure de l'électricité, comme source de dialogue et de communication. » Sander Bortier

Yann Leguay Groupe 0
Media saboteur
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Yann Leguay se concentre sur les notions de dématérialisation, l'utilisations d'interfaces et la physicalité du son par des moyens simples sous la forme d’objets, d’éditions, de vidéos ou lors d’installations et de performances. Son travail est proche de ce que l’on nomme « archéologie des médias » et développe une approche critique sur l’évolution technologique. Les résultats de ses recherches plastiques ont été présentés dans de nombreux festivals et centres d’art en Europe et ailleurs (Audiograft à Oxford, Tsunami à Valparaiso, Museo Arte Alameda à Mexico, Centre Pompidou à Paris et Bruxelles…) Actif sur la scène expérimentale depuis 2007, il est défini comme «media saboteur» par le label Consumer Waste. Le détournement sans concession des normes admises en musique l’amène souvent à utiliser des outils non-conventionnels dans ses concerts. Une disqueuse pour abraser un micro sur-amplifié jusqu’à la perte du signal, la gravure manuelle de disques vinyles vierges en direct ou encore l’utilisation de disque-durs comme séquenceur… Ses productions résultent aussi de ses déviances : disques 45T sans trou central, album composé d’enregistrements de vinyles entaillés au scalpel, ou de lecteurs CD défaillants...  Il est à l’origine du label indépendant Phonotopy qui propose une approche conceptuelle des supports d’enregistrement et on le retrouve sur divers label tel que Vlek, ArtKillArt, Consumer Waste, Impulsive Habitat, Tanuki, TTT… »