Julien Paci : Scéno 3000
Julien Paci 14 février 2020 jusqu'au 01 janvier 1970
Galerie
 
   

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Durant deux semaines, Julien Paci a proposé à des élèves du Collège Pierre de Ronsard et du lycée Camille Guérin à Poitiers de réfléchir au projet Scéno 3000 qui réunit pour la première fois la culture du tuning et celle de l’espace muséal. Que se passe-t-il quand on retire toutes les œuvres d’une galerie d’art et que l’on s’intéresse à ce qu’il reste ? De cette manière, l’artiste a proposé aux élèves d’appliquer le principe de customisation employé dans le tuning à l’espace d’exposition et à ses éléments de monstration. En manipulant socles, cadres, vitrines, tables et étagères les élèves ont multiplié les expériences sculpturales et ont mis en place des installations ambitieuses mêlant lumière et son. Le temps de l’atelier pensé comme un laboratoire de recherche, les élèves ont construit et réinterrogé leurs propositions. Ainsi les lycéens ont poursuivi le travail des collégiens. Puis dans un second temps, Julien Paci a poursuivi l’expérience. Il présente aujourd’hui dans la Galerie le fruit des recherches qu’il a entamées avec les élèves au début de sa résidence au Confort Moderne.

En partenariat avec le collège Pierre de Ronsard et le lycée Camille Guérin à Poitiers. Avec les élèves de 3ème5 du Collège Pierre de Ronsard : Mathieu, Hortense, Romain, Ibrahim, Charline, Manel, Bambo, Julien, Malo, Kimberly, Maëlle, Timo, Louis, Erwan, Jeanne, Emma, Quentin, Maelys, Zoé, Lola, Siham et Lina. Ainsi que les élèves de la 2nde Arts Plastiques du Lycée Camille Guérin à Poitiers : Astrid, Auriane, Baptiste, Clara, Charlotte, Eléa, Eva De, Eva Du, Gabrielle, Jayane, Léa, Léna, Lily-Rose, Maëlle, Minna, Marie, Océane, Raphaël, Rebeca, Simon, Terry.

Julien Paci Groupe 0
Sculpture
FR
 

Julien Paci travaille depuis 10 ans sous différents pseudonymes artistiques. Tantôt sous le nom de Jean Lain, en duo avec Émilie Breux, Jean Lautre quand Emilie Breux n’est pas là ou encore Julien Kadillac pour sa pratique personnelle, l’artiste multiplie les identités pour étendre ses recherches artistique.
Julien Paci explore à travers une multitude d’objets dérivés, les divers protocoles de diffusion et de commercialisation de la création. Le stand y apparaît comme un objet d’art en soi, modulable et itinérant. Épousant tour à tour l’image de l’étal de fête foraine coloré, orné de peluches et de ballons, le café ambulant, où tous les objets sont marqués à l’effigie du créateur et la camionnette commerciale, une oeuvre mobile aux possibilités infinies. Julien Paci s’approprie différents contextes commerciaux pour les figer en sculptures inertes ou les utiliser à travers des prestations qui s’apparentent plus à des performances qu’à de simples parodies du business. Une matérialité visuelle du monde qui déploie ses logos, ses signes et ses décors propres à l’esthétique marchande de masse, en quête d’impact sensible.
Les différentes pièces de Julien Paci s’apparentent plus à des vanités contemporaines, des objets-sculptures aux dimensions monumentales, des jouets géants inanimés qu’on aurait arrachés à l’oubli, une temporalité intérieure, nostalgique. La fragilité apparente des sculptures évoque le caractère éphémère de toute chose.