Le festival démarre en trombe par l’inauguration des premières expositions de l’année, organisées par le Confort Moderne et la Fanzinothèque ! Découvrez dans l’Entrepôt, une installation artistique et objet de recherche née de la collaboration entre une photographe, un philosophe et un plasticien. Traversez la cour pour trouver entre les étalages de fanzines et le labo, l’exposition monographique d’un artiste sérigraphe et un accrochage «anniversaire» d’une librairie indépendante. Venez découvrir la diversité des formes artistiques et éditées propres au Confort Moderne autour d’un verre de l’amitié et d’une proposition musicale performative ! 

Brulex poursuit avec Justice Divine son exploration de la métamorphose apocalyptique de l’espèce humaine et
invente des icônes d’un genre nouveau qui mettent en scène la revanche de l’animal sur l’homme. Lorsque celui-ci prie les dieux pour conjurer la misère et la mort, il déclenche une libération chaotique et salvatrice, celle de son corps et de son âme malades, absorbés par les divinités monstrueuses en vue d’une nouvelle ère chimérique. Au sein des flammes qui semblent tout dévorer, nous assistons pourtant à une véritable éclosion, une transformation symbolique et symbiotique, un retour à un état de nature n’ayant rien de réconfortant, mais annonçant plutôt la vengeance terrible du règne animal.                            

La Petroleuse est une librairie en ligne basée en terre poitevine. À la barre, Matt Von Petrolo garde le cap contre vents et marées avec pour seule boussole un état d’esprit punk et DIY. La Petroleuse est branchée sur les cultures
en marge, mutantes, radicales et déviantes. Un seul leitmotiv : faire accorder lutte et plaisir, réflexion et amusement, mauvais esprit et esprit critique.   

Entrepôt, proposé par l'OH / Le Confort Moderne

Aurélie Pétrel et Fabien Vallos ont consacré trois années de recherche à la question des données : ils soutiennent que la donnée est acosmique au sens où elle ne permet pas de produire des systèmes de représentation et qu’il est préférable – en suivant les théories de Catherine Malabou – de lui restituer une plasticité. Cela signifie qu’il faut lui accorder la possibilité d’une forme plutôt que d’une valeur. Ce projet de recherche se matérialise pour la deuxième fois sous forme d’installation artistique au Confort Moderne, après un premier temps de presentation en Suisse. Ces mises en exposition doivent pouvoir se comprendre comme une forme et une image : la forme d’un container dans lequel Aurélie et Fabien n’ont cessé de déposer des œuvres et des commentaires. Cette structure a été pensée et produite avec l’artiste Dieudonné Cartier, qui a imaginé cette installation transpercée en partie pour y exposer ce qui a été produit, collecté et commenté. En tant qu’image, elle est celle de la plasticité des données, de sorte que ce qui est montré est la puissance combinatoireincessammentreconduite par les relations entre les objets et les commentaires.

Antoine Souchav’ présente au clavecin des relectures de la pop électronique du groupe japonais légendaire Yellow Magic Orchestra. Un travail d’arrangement en forme de collectage dans la discographie du trio, qui témoigne de la puissance mélodique de leurs tubes des années 80. Au clavecin, se révèle une musique dansante et imagée, évocation sonore d’un film ou d’un ballet imaginaire.

Concert dans l'exposition VUES & DONNÉES II