Y a ceux qui bidouillent le synthé et y a ceux qui jouent du Serge (en gros, le Stradivarius du synthé analogique). Y a ceux qui disent qu'ils font de l'art sonore (et on en a soupé !) et ceux qui font plus simplement de la musique en élevant la recherche sonore au rang d'art. Et puis y a Thomas Ankersmit qui s'attelle au Serge. Et là... plus rien à dire, juste se laisser faire et laisser advenir. Un final en beauté.

Sculpteurs de matière, les Noorg façonnent le son en tissant une toile complexe à partir d’un seul et unique fil continu. Ils travaillent au millimètre, affinent les épaisseurs, déplacent les sources dans l’espace pour donner naissance à un paysage sonore acoustique, électronique, rythmique et harmonique. Une musique des extrêmes, ciselée par des orfèvres qui fignolent des trames subtiles qui enflent en un énorme mur de sons massif et grouillant.