Bruisme
Concert
Festival
samedi 02 juillet 2011
Peeping Tom
France, Suède
Pierre-Antoine BADAROUX : sax - Joel GRIP : contrebasse - Antonin GERBAL : batterie "Le jazz est poussiéreux, le jazz c’est pour les vieux" ?! En trois coups de plumeau rageurs, les Peeping Tom font ravaler leur rengaine aux détracteurs dans une relecture intense, à cent à l’heure et totalement jouissive des thèmes phares du bebop, dopés par une énergie impressionnante et dynamités par un drive imparable.
La Colonie de Vacances
France
Electric Electric, Papier Tigre, Marvin, Pneu Guitares (x 5), batteries (x 4), claviers (x 3) Principe simple : une salle, quatre coins, un groupe d’énervés dans chaque coin, le public au milieu. Résultat : riffs rageurs en tirs croisés, ping-pong de claviers allumés, va-et-vient de cymbales martelées, mur de son à 360 degrés... Conséquences : torticolis, dédoublement (au minimum) de personnalités, tympans encerclés, foot tapping, headbanging... Une orgie sonore à ne plus savoir où donner de l’oreille.
Jean-Philippe Gross
France
Jean-Philippe Gross : dispositif électro-acoustique En chef d’orchestre de circuits imprimés, les deux doigts dans la prise, JPG martyrise la fée Électricité et s’applique à un minutieux travail de destruction systématique du signal. Quand larsens, ronflettes, souffles, craquements et autres parasites deviennent musique à part entière.
Ninicha Haïku
France, Poitou
Platine, objets sonores, guitare, voix… Définitivement modestes, ils préfèrent rester anonymes. Ils livrent quand même ces quelques lignes de présentation, histoire d’y voir bien plus clair : - "La mer déchaînée ! s'étalant jusqu'à Sado le Fleuve Céleste" Basho - "Le son de la rame frappant les vagues glace mes entrailles cette nuit des larmes" Basho - "Une pierre qui roule sur la colline ne sait rien de sa trajectoire" Limpide…
Aliquid
France
Jean-Marc FOUSSAT : VCS3, électronique - Sylvain GUERINEAU : saxophone Un duo tout en contrastes, un choc des cultures, comme un ruisseau de montagne qui traverserait des hauts-fourneaux, comme le chant d’un rossignol (enroué...) qui surgirait d’un vacarme industriel. Un duo où les deux voix ne font pourtant plus qu’une, communient et dessinent les contours, flous, de paysages sonores oniriques.