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On en sait peu sur les énergumènes qui se cachent derrière l'étrange pseudonyme Le Cercle des Mallissimalistes. La musique qu'ils jouent est hypnotique et étrange. S'y entremêlent lignes de basse, cuivres, riffs de guitares, boîte à rythmes et batterie enivrée, parfois tribale, envolées grinçantes et boucles apocalyptiques. "Courant musical apparu au début des années 1950 à St-Pétersbourg, l'art mallissimal trouve son nom a posteriori, au début des années 70. Le mouvement est au départ celui de musiciens autodidactes russes, qui se sont intéressés aux anciens rites sacrés des peuplades sibériennes, puis plus tard aux textures électriques brutes. Ceux ci vont fortement influencer de jeunes compositeurs d'Europe de l'Ouest, qui étendront le champ d'expérimentation musical à des domaines variés, la transcommunication par onde radio par exemple". Romain de Ferron utilise la voix, l'orgue, l'harmonium et le synthé. Sa musique est élaborée à partir de ses principales obsessions : les sons continus, le contrepoint et la répétition. Vous souvenez vous des ces supports analogiques que l'on nommait K7? Les deux larrons de Tournicotape, membres de ABrecords et Manufacture Errata, adulent ces objets préhistoriques. Ils les utilisent, s'en servent et les mixent. Ils utiliseront celles que vous leur amènerez en pâture. So, n'hésitez pas, amenez avec vous vos enregistrements de dance des années 90 et vos albums des béruriers noirs. |