Bruisme #6
Concert
Festival
samedi 25 juin 2016
Bruisme #6
Du 22 au 26 juin
Festival organisé par Jazz à Poitiers

Cinq jours de musiques bancales mais pas banales pour oreilles curieuses, avisées ou flâneuses. Improvisées (souvent), expérimentales (parfois un poil), créatives (pour sûr), différentes (tant qu’à faire !)… des musiques qui lorgnent vers le rock, louchent sur l’electro, qui flirtent avec le jazz et s’ouvrent sur la world. Qui hurlent leur saine colère ou murmurent en tendresse. Qui se foutent bien des étiquettes, surtout. Avec des jeunes pousses ou des vénérables, des premières rencontres ou des complices inséparables. Tout ça dans des espaces imaginés comme autant de mondes à part, de lieux de culte en lieux de cuites… Du Bruisme quoi !

Trio Barroco
Garage Jazz
France

Barroco dynamite le jazz fade, libère le rock psyché étriqué et fait swinger l’expé guindée. Tout ça plutôt à fond la caisse, droit dans le mur du son et avec toute l’énergie de l’espoir. Une furie primitive avec rythmique binaire mais pas primaire, basse joliment crasseuse et sax furieusement libertaire. One - two - three c’est parti !

Thomas Tilly / Dave Phillips
Protest Songs
France / Suisse

L’électronique se fait animale, le numérique bestial. Les field recordings dessinent des champs de ruines ou une jungle urbaine angoissante. Un rituel sonique où croassent des grenouilles industrielles, où sons d’insectes et bits sauvages se confondent en une faune bruissante. Un entrelacs de lianes soniques à la noirceur fascinante mais où éclosent quelques fleurs aussi bigarrées qu’inespérées.

Jean-François Pauvros
Guitar anti-hero
France

De ses doigts arachnéens, il étrille son manche, gifle les cordes et en extirpe des vibrations vaporeuses ou percussives, des chansons douces qui virent au blues cauchemardeux, des mélopées sombres qui s’illuminent sous le fouet de l’archet. Les riffs acérés, lancés comme autant de lignes de fuite, ouvrent les mondes pour mieux s’éteindre en un fracas apocalyptique.

Antez
Impro giratoire
France

Une cérémonie énigmatique, qui invoque les esprits d’on ne sait quel monde parallèle. Un sorcier du son qui entame une étrange danse, une transe, en circonvolution autour d’une grosse caisse horizontale, centre d’un univers qui entre progressivement en vibration. D’abord fragile, à fleur de peau, avant d’enfler, gronder, de se propager au sol, aux murs, à toute la ville peut-être…