Bruisme #6
Concert
Festival
vendredi 24 juin 2016
Bruisme #6
Du 22 au 26 juin
Festival organisé par Jazz à Poitiers

Cinq jours de musiques bancales mais pas banales pour oreilles curieuses, avisées ou flâneuses. Improvisées (souvent), expérimentales (parfois un poil), créatives (pour sûr), différentes (tant qu’à faire !)… des musiques qui lorgnent vers le rock, louchent sur l’electro, qui flirtent avec le jazz et s’ouvrent sur la world. Qui hurlent leur saine colère ou murmurent en tendresse. Qui se foutent bien des étiquettes, surtout. Avec des jeunes pousses ou des vénérables, des premières rencontres ou des complices inséparables. Tout ça dans des espaces imaginés comme autant de mondes à part, de lieux de culte en lieux de cuites… Du Bruisme quoi !

Guili Guili Goulag
Harp-Rock
Belgique

Une batterie tribale, une basse qui chaloupe, une harpe grind, les Guili Guili chatouillent le tympan et agacent les guiboles. Un joyeux foutoir globalement rock mais teinté de kraut africain ou de folk-punk. Une transe vaudou belge à l’énergie hystérique et imparable histoire d’être lessivé dès le début de soirée.

Feromil
Metal Hurlant
France

Il aurait pu comme d’autres se tripoter le manche, mais Feromil se préfère virtuose de la poêle à frire. Et plutôt que sillonner les plages à la recherche de piécettes, il part à la chasse aux pépites sonores et arpente les rivages incertains d’une electro magnétique, alliage de transe post-indus et de techno sidérurgique.

Usé
Noise-pop Enkrautée
France

Échappé de l’asile Headwar, membre turgescent d’une bonne dizaine de projets génialement foutraques et même tête de liste du Parti Sans Cible aux municipales d’Amiens en 2014… Nico tape là où ça fait mal et sur tout ce qui sonne. Un one-man-band extrême, sorte de Rémy Bricka sous amphét’, délicat comme un panzer et qui décapiterait ses colombes avec les dents.

Seabuckthorn
Folk Panoramique
Royaume-Uni

Fascinante et miraculeuse, intense et recueillie, la musique de Seabuckthorn est comme une incarnation sonore de la grâce. Un travail d’orfèvre en forme de solo symphonique, où la guitare se mue en une espèce de harpe à mille cordes sensibles, aux reflets irisés d’americana primitive, de picking briton, de blues du delta ou de world d’un autre monde.